podcast pour les coeurs de pierre

Eléonore et les graines d’amour, une histoire de coeur de pierre !

Je m’inspire des mythes et des légendes du monde pour créer les légendes de mes personnages et leur podcast.
A chaque podcast donc, je te fais découvrir un personnage emblématique du site grâce à une légende tout droit sortie de l’univers de Madelaine Totem.

Aujourd’hui, c’est l’histoire d’une jeune femme, d’un cœur de pierre et de graines d’amour !

Installe toi confortablement et laisse toi bercer par la magie !

Eléonore et les graines d’amour
petite boule de laine feutrée rouge ,voici le podcast des mythes et légendes du monde de la graine d'amour

Tous les personnages ont une histoire !
La graine d’amour est un être magique qui redonne foi en l’amour.
Toute ronde, toutes douces grâce à son corps en laine feutrée, elle fait fondre tous les cœurs, même ceux en pierre !


Si tu n’as pas la possibilité d’écouter ce podcast, rassure toi ! Voici la version écrite de la légende :


Elénore et les graines d’amour

Il était une fois, tout près de chez nous, une petite fille brune qui s’appelait Eléonore. Elle était joyeuse, altruiste et entière dans ses émotions. Elle aimait les gens, et croyait en la bonté universelle.

La journée, elle était comme toi ou moi. Elle vivait sa vie avec joie et légèreté.
Le soir, elle rêvait d’un monde rempli de fleurs, de personnages fantastiques et d’insouciance.

Elle grandit, vivant toujours dans ces deux mondes, l’un la journée, et l’autre la nuit. Mais le monde de la nuit devenait de plus en plus réel et de plus en plus beau. Elle l’adorait.
Une multitude d’êtres féériques vivaient et partageaient son temps avec elle. Si bien qu’un jour, des jolies ailes de libellules se développèrent dans son dos.

Jeune adulte, Eléonore était toujours aussi passionnée par les gens, elle avait toujours cette envie d’aimer. Grâce à son empathie, elle aidait tout le monde, sans attente particulière.

Son monde imaginaire était toujours aussi beau, et léger.

Il y faisait bon vivre, pour s’y réfugier le soir après une dure journée de travail, ou pour casser la monotonie de la vie.

Elle était devenue la princesse de son monde, elle y faisait la pluie et le beau temps. Si sa journée réelle avait été très difficile, il faisait nuit tôt, le vent était frais, et la végétation s’endormait. En revanche, si Eléonore était de bonne humeur, le soleil ne se couchait pas, il faisait bon comme en été, et tout le petit peuple de son monde fêtait sa bonne humeur autour d’un feu de joie.

Cependant sa famille lui répétait sans cesse de grandir, de devenir adulte, d’arrêter de rêver, et qu’un beau jour lorsqu’elle se réveillera enfin de son joli rêve, elle aura mal en découvrant le monde tel qu’il est.

Sa famille avait raison.

Au fil des rencontres, des amours, des amitiés, et de la vie en général, cette jeune fille a été piétinée, abîmée. Ses rêves ont été détruits. Son envie d’aimer disparut. Son cœur se fêlait toujours un peu plus à chaque déception.

Elle changea petit à petit. Elle s’endurcit et commença à se méfier des gens.
Doucement, elle s’éloignait de sa personnalité naturelle.
Doucement, son cœur se transformait en pierre.
Son monde réconfortant n’était plus que désolation, et elle le délaissa.

Puis un jour, après une énième blessure émotionnelle, son cœur cessa de battre. Il était désormais aussi solide qu’une montagne, aussi insensible qu’un rocher et aussi froid que la glace. Elle était devenue asociale, les gens l’ennuyaient. Ils sonnaient faux.

Elle semblait vivre dans un monde parallèle. Son monde féérique ne l’était plus. Les fées avaient disparu. La végétation avait noirci. Un vent avait apporté d’épais nuages noirs qui cachaient le soleil, rendant l’atmosphère aussi froide que le cœur de notre jeune femme.
Quelques êtres survivaient dans ce monde, pour lui tenir compagnie, mais ils n’avaient plus assez de force pour l’aider ou la faire sourire. Ses ailes ne ressemblaient plus qu’à des lambeaux de tissu.

Elle décida de refaire sa vie loin de ses racines. Elle fuit les gens qui l’entouraient, les souvenirs douloureux que les paysages lui rappelaient, les rumeurs qui la suivaient.

Le chemin de la reconstruction sera long.

Elle rencontra un homme rempli d’imagination et d’humour, qui doucement la ramena dans son monde féérique, grâce à sa présence, sa douceur et ses histoires.

L’été était revenu dans son monde. Le vent avait disparu, emportant avec lui les gros nuages. Les rayons du soleil caressaient à nouveau le sol, et la végétation commençait à se redévelopper. On pouvait à nouveau marcher pieds nus dans la mousse douce et fraîche… ou encore faire une sieste dans le champs de boutons d’or…

Son Monde était à nouveau agréable, sécurisant et enveloppant.


Elle mit au monde trois enfants avec de belles bouclettes blondes. Elle adorait les faire voyager dans son monde à nouveau merveilleux. Il était si plaisant de voir ses petits jouer avec les meilleurs compagnons de vie d’Eléonore.
Elle rencontra dans son monde réel, des gens passionnés, bienveillants, loufoques! qui l’appréciaient pour ce qu’elle était réellement et qui la protégeaient autant qu’elle les protégeait.

Mais elle n’était toujours pas elle même. Elle se sentait toujours incapable d’aimer. Pourtant elle rêvait de pouvoir à nouveau ressentir cette sensation de chaleur dans le cœur, cette plénitude qu’on ressent lorsqu’on est entouré des bonnes personnes.

Elle se sentait tellement vide.

Ce vide, les compagnons féériques d’Eléonore le ressentaient également. Il faisait partie intégrante du Monde : parmi la végétation luxuriante, juste à côté d’étang, se trouvait une énorme chute d’eau qui menait au néant.

Ces compagnons décidèrent de réparer le cœur d’Eléonore, en cherchant un remède. Trois d’entre eux partirent arpenter le monde merveilleux, dans l’espoir qu’un de ses habitants connaisse une solution pour les cœurs de pierre.

Au fil de leur voyage, ils rencontrèrent une Lulufly, grande luciole de l’amour. Elle expliqua que des graines d’amour poussaient aux pieds du cerisier ancestral.
Assez faciles à trouver, elles étaient de couleur rouge et jouaient dans les racines des arbres en se confondant aux cerises.
La légende racontait que chaque graine d’amour avaient été conçues avec un petit morceau du cœur d’Eléonore et qu’il suffisait de vivre avec pour attendrir le plus dur des cœurs de pierre.

Ces graines d’amour n’étaient surtout pas à capturer. Il fallait qu’elles gardent leur joie de vivre et leur liberté d’aimer, sinon elles s’éteindraient.

Nos trois compagnons en ramenèrent quelques unes avec eux ! En fait, une bonne dizaine de graines d’amour les avaient suivis, pressées de voyager et de rencontrer de nouvelles personnes.

Ces minuscules êtres étaient effectivement très joyeux, attendrissants, et remplis d’amour.

Une fois rentrés chez eux, ils attendirent Eléonore pour lui partager cette découverte.
Ils ne durent pas l’attendre très longtemps et lui sautèrent dessus dès qu’elle apparut face à eux.

Et sans raison apparente, les graines d’amour pénétrèrent le coeur d’Eléonore.

Cette dernière, sous l’effet de surprise, se sentit étouffer sous cette énorme quantité d’amour dans son cœur de pierre et s’évanouit. Ses compagnons étaient vraiment très inquiets, et l’encerclaient pour la protéger. Quand ils furent secoués par un coup de foudre, tout proche d’eux, ils s’accrochèrent à elle.

Le sol s’ouvrit de part et d’autre, et toute la luxuriante végétation tomba dans le vide.
Le monde merveilleux s’écroulait sur lui-même.

Et lorsque le sol disparut dans le néant, Eléonore se mit à léviter et à rayonner d’une lueur rouge comme le rubis.

La lumière explosa, tout comme le monde autrefois merveilleux de la petite fille.

Eléonore mit plusieurs jours avant de se réveiller.
Elle ouvrit les yeux un matin, confortablement installée dans son lit, entourée de ses compagnons magiques. Elle regarda le plafond, toutes les Luluflies dormaient suspendues au plafond. Les douze totems se chamaillaient dans un brouhaha constant pour savoir qui auraient le meilleur tiroir de la commode pour faire son nid.
Elle referma ses yeux, et sentit son coeur battre doucement et paisiblement dans sa poitrine. Le doux bruit de ce battement, qu’elle ressentait partout dans son intérieur, réchauffait chaque parcelle de son corps.
Son coeur était à nouveau chaud et doux.
Il était à nouveau agréable pour Eléonore de le laisser prendre le contrôle de ses sentiments.

Elle était à nouveau elle-même, mais avec un “truc en plus” !

Ses deux mondes avaient fusionné !

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