Un amigurumi ? Kezaco ?
D’après toi, c’est quoi un amigurumi ?
En as tu déjà entendu parler ? Je pense que si tu es sur cet article de blog, c’est que tu as déjà une idée de ce que ça peut être !
D’après la définition de WIKIPEDIA, L’amigurumi (« peluche tricotée ou crochetée ») est l’art japonais du tricot ou du crochet d’animaux et de créatures anthropomorphes.
Un peu dure à comprendre, mais surtout on n’apprend pas grand chose dessus.
En traduction de Wikipédia, un amigurumi est un personnage qui a été crocheté ou tricoté, de forme animale ou humaine.
En japonais, c’est la contraction de deux mot : “Ami” qui veut dire crocheter ou tricoter et “nuigurumi” qui veut dire peluche.
Toujours d’après Wikipédia, l’amigurumi serait devenu populaire en Europe aux environs de 2003. Je te laisse lire l’historique de l’amigurumi sur notre copain wiki, je n’ai pas l’intention de t’en faire un copier coller 😉 .
A quoi sert un amigurumi ?
Dans la tradition japonaise, l’amigurumi servait de peluche aux enfants pour nourrir leur esprit et leur imagination. Un peu comme un mixage de nos doudous et de nos amis imaginaires. Et l’enfant une fois devenu adulte, garde son amigurumi pour entretenir son âme d’enfant et son insouciance.
C’est donc devenu une sorte d’amulette, une figurine qu’on garde précieusement, comme une relique magique, un objet appartenant à nos ancêtre, ou un grigri porte bonheur (non ce n’est pas un Horcrux 😅). Le personnage est donc sensé nous apporter protection, sécurité et réconfort.
Il n’est pas rare au Japon, de trouver des amigurumis sur les bureaux ou en porte clé, afin de garder avec soi, un objet attachant qui nous permettra de traverser les moments plus difficiles.
C’est pourquoi, dans mon univers, tu trouveras toujours une histoire forte à mes personnages ! Car derrière chaque amigurumi que tu confectionneras, tu apporteras une attention particulière à ce que ton ouvrage apportera à la personne qui le recevra.
Par exemple, les Totems de Madelaine qui représentent chacun un mois de l’année, avec des caractéristiques précises ! Je t’invite d’ailleurs à aller lire leur histoire 😊.
Quel personnage peut-on faire au crochet ?
C’est là que c’est magique, c’est qu’on peut tout faire, tant que notre imagination n’a pas de limites. On peut très bien confectionner des personnages humanoïdes, des animaux, revisiter des ou personnifier des éléments, des aliments, des objets… Tant que ça reste “KAWAÏÏ“.
EUH…! Ca veut dire quoi “Kawaïï”?
C’est encore une fois un mot japonais, qui a été un peu déformé au fil du temps et de l’occidentalisation de ce mot. Il signifie mignon, adorable.
Ca reste tout de même très proche de la popculture japonaise, qui arrive à tout “kawaïïser“, que ce soit les chats, les plantes ou les biscuits.
Nos amigurumis peuvent donc être n’importe quoi, du moment où on les trouve mignons, adorables, kawaïïs. Même s’il existe des amigurumis non kawaïïs, qui sont magnifiques, et qui ont un style bien définis.
Comme l’amigurumi s’est démocratisé ces deux dernières décennies, on peut trouver plusieurs style de figurines : minimaliste ou réaliste, imaginaire ou existant,
Pour ma part, j’accentue ce côté kawaïï, par des yeux spéciaux, qui donnent un côté très manga à mes personnages.
Techniquement, c’est quoi un amigurumi ?
La technique qui nous intéresse ici, est la technique de l’amigurumi au crochet. Déjà parce que c’est celle là qu’on voit partout, et que j’utilise pour la réalisation de mes personnages, et dans l’écriture de mes patrons (tu peux parcourir la patronothèque pour voir les tutoriels que je propose à la vente ), mais aussi parce que c’est la plus simple.
Le crochet permet de travailler en spirale, avec un seul accessoire, le crochet. Et donc de de pouvoir travailler en 3D.
Pour pouvoir obtenir le même résultat au tricot, il faudrait avoir plusieurs aiguilles à chaussettes pour travailler en rond. Manier les aiguilles à chaussettes est assez compliqué. Je me débrouille pas trop mal au tricot, avec des aiguilles droites ou circulaires, mais travailler avec plusieurs aiguilles comme pour les chaussettes, je n’ai jamais réussi. Si on décide de travailler à plat, ce que fait ma grand mère qui a horreur du crochet, il faudra beaucoup de coutures, et le rendu sera complètement différent.
Le crochet a donc le bénéfice de pouvoir faire de minuscules détails, alors que le tricot nous obligera à faire des personnages plus imposants et plus grossiers. Attention, je ne dis pas que les amigurumis au tricot sont moches, au contraire, ils peuvent être supers choux ! Mais ils n’auront pas la même finesse de travail.
